Pourquoi j'ai écrit
MEURTRE À TRÉFILERIE
Tréfilerie ? De quoi s’agit-il ? :
Tréfilerie : atelier où se déroule l’opération de tréfilage, c’est-à-dire destinée à diminuer le diamètre d’un fil ou câble métallique par traction à travers des filières. Saint-Etienne, du temps de sa splendeur industrielle, possédait de nombreuses entreprises de tréfilage dont un grand nombre étaient situées le long d’une même rue devenue la rue Tréfilerie. Ces ateliers ont disparu et à leur place, a été construit l’un des campus de l’Université stéphanoise Jean Monnet. C’est du Campus Tréfilerie dont il est question dans ce roman ! J’y ai enseigné de nombreuses années. Mais pas en fac de droit où se situe principalement l’action de ce roman !
Pourquoi un roman dans le milieu universitaire ? :
D’abord c’est un milieu que je connais bien pour y avoir fait toute ma carrière. En faire le lieu et le cadre d’un de mes romans c’est une manière de rendre hommage à l’université et à tous ceux qui y travaillent des enseignants jusqu’aux étudiants ! C’est aussi une façon pour moi d’aborder certains travers de certains enseignants. Je décris aussi objectivement que possible certains comportements auxquels j’ai assisté ! Je me suis bien inspiré je l’avoue volontiers de ce que j’ai vu, de certains collègues ou étudiants ! Des excellents qui font tout pour faire réussir leurs étudiants et les autres plus intéressés par leur propre carrière. D’ailleurs à la lecture de mon roman certains collègues m’ont gentiment demandé lequel j’avais assassiné ! Aucun bien évidemment, ai-je répondu ! … Quoique … !!!
Pour le reste j’ai dépeint l’université comme une partie intégrante de notre monde avec ses débordements comme ici la consommation de drogue. Au passage j’en ai profité pour que mes lecteurs rencontrent une figure classique des polars, à savoir le flic ripou. Là ils sont deux et Hervé Poitevin a bien du mal pour ne pas devenir leur victime.